Je déconseille très fortement.
Examen réalisé avec du matériel sale — visiblement, nettoyer les lentilles de l’appareil n’est pas une priorité. Les réponses à mes questions étaient floues, tout comme la vision qu’on m’a laissée. Mention spéciale pour la photo prise… de l’œil qui n’avait rien.
J’ai tout de même reçu un compte rendu par mail, avec les images : pas un mot d’explication, aucun diagnostic. Peut-être fallait-il deviner soi-même ?
Et pour finir, la correction était fausse : vérifiée chez un opticien, il manquait +0,5 à chaque œil. Un sans-faute.
Réponse à votre réponse, puisque visiblement il faut reprendre chaque point comme à l’école (vu que vous-même aviez besoin de “reprendre vos cours”) :
1. Les lentilles sales ?
Oui, elles ont été nettoyées, mais uniquement après que je l’ai signalé (à la fin), et aucune vérification n’a été faite ensuite. Donc non, ce n’est pas un geste d’hygiène proactif : c’est une réaction à une remarque d’un patient.
Quand on confond propreté et improvisation, on ne s’étonne pas que les résultats soient à côté de la plaque.
2. Les réponses à mes questions ?
Je cite :
– “Ça commence par un A, mais faudrait que je reprenne mon cours.”
– “C’est peut-être de l’hyperpigmentation, mais je pourrais pas vous dire exactement.”
Vous appelez ça des réponses claires ? Moi j’appelle ça de l’à-peu-près, de l’hésitation, et surtout un aveu de méconnaissance. Et quand on ne sait pas, on oriente vers quelqu’un qui sait. On n’invente pas pour meubler.
3. La photo du mauvais œil ?
Non seulement la photo a été prise par erreur — “Je suis debout, j’ai pas pris le bon œil” — mais en plus elle n’apparaît même pas dans le compte rendu. Donc votre excuse disant que les deux yeux sont nécessaires à la comparaison est fausse. Ne justifiez pas une erreur par une méthode que vous n’avez même pas appliquée.
4. Le compte rendu sans diagnostic = pas de pathologie ?
Alors là, c’est la meilleure. Selon vous, pas de diagnostic = pas de souci. Super logique.
Le vrai problème, ce n’est pas qu’il n’y ait rien à signaler. Le vrai problème, c’est que vous n’avez rien dit.
Un compte rendu sans analyse, c’est du vide. Pas une preuve de bonne santé. Faut-il vraiment expliquer ça à un professionnel de santé ?
5. La correction visuelle soi-disant “juste” ?
L’opticien (Optic 2000 – Salaise-sur-Sanne) m’a fait tester votre correction : c’était flou.
Il a immédiatement deviné d’où je venais. “Vous n’êtes pas la première qui vient d’Anneyron et où Chloé Dorille a fait n’importe quoi et refuse de corriger.”
Quand un opticien reconnaît vos erreurs sans même voir l’ordonnance, c’est qu’on est plus proche d’une réputation que d’un hasard.
6. L’opticien “force” une correction ?
Faux. Il m’a simplement montré ce que je devrais voir si l’ordonnance avait été bien faite. Et oui, vous avez raison sur un point : un opticien ne peut pas modifier une ordonnance sans avis médical.
Donc vous l’admettez vous-même : l’orthoptiste n’est pas médecin non plus.
Conclusion : j’ai été envoyée vers quelqu’un qui ne peut pas diagnostiquer, qui n’a pas su expliquer, qui a fait une erreur de prise de cliché, une erreur de correction, et qui refuse toute remise en question.
Et ça, ce n’est pas juste un problème de lunettes. C’est un problème de conscience professionnelle.
À méditer :
“Quand on ne sait pas, on se forme. Quand on se trompe, on s’excuse. Quand on nie, on s’enfonce.”
Et là, vous êtes déjà bien en profondeur.